Bien sûr, il est facile de céder à la démagogie, surtout à quelques mois d'une élection présidentielle. Et il aurait été facile pour la majorité d'ouvrir, comme tant d'autres avant elles, les vannes de la dépense publique la dernière année du mandat, par calcul électoraliste, quitte à vider des caisses de l'État déjà quasiment vides. Mais cela aurait été irresponsable. La France mène aujourd'hui une bataille cruciale : celle de la crédibilité. Cette bataille engage notre avenir et celui des générations futures. Nous avons le devoir d'être à la hauteur.
Alors, libre à vous, mesdames et messieurs de l'opposition, de faire comme s'il n'y avait pas de crise et de promettre tout et son contraire. Libre à vous de sacrifier notre indépendance énergétique pour une alliance électorale. Libre à vous de penser qu'une présidentielle autorise tous les discours sur le AAA.
Vous n'avez toujours pas compris qu'avec la crise nous avons changé de monde. Soit ! Mais nous, nous disons la vérité aux Français : le redressement de nos finances publiques est un effort d'intérêt national. Le temps de la dépense facile est fini. Et chacun est appelé à en prendre sa juste part. Oui, sa juste part de l'effort C'est pourquoi nous demandons aujourd'hui plus à ceux qui ont plus, …