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Intervention de Valérie Pecresse

Réunion du 21 novembre 2011 à 17h00
Projet de loi de financement de la sécurité sociale pour 2012 — Nouvelle lecture

Valérie Pecresse, ministre du budget, des comptes publics et de la réforme de l'état, porte-parole du Gouvernement :

Monsieur le président, madame la secrétaire d'État auprès de la ministre des solidarités et de la cohésion sociale, madame, messieurs les rapporteurs, mesdames, messieurs les députés, la crise que nous traversons est une crise de confiance. Face aux incertitudes qui pèsent aujourd'hui sur l'économie mondiale, le seul choix responsable est celui de la constance.

Constance dans nos objectifs, tout d'abord : la France tiendra, quoi qu'il arrive, ses engagements de réduction des déficits. Le Gouvernement en a apporté une nouvelle fois la preuve en tirant immédiatement les conséquences du ralentissement de la croissance : avec l'effort supplémentaire de 7 milliards d'euros en 2012 annoncé par le Premier ministre, la France ramènera son déficit public à 4,5 % de la richesse nationale en 2012 et franchira ainsi une nouvelle étape sur le chemin du désendettement.

La hausse des taux d'intérêt constatée dans la période toute récente ne compromet en rien cet objectif : les taux d'intérêt de la charge de la dette retenus dans le budget pour 2012 sont à 3,7 % et la France emprunte aujourd'hui à des taux de 3,4 %. La charge de la dette a donc été prévue de manière extrêmement prudente et l'enveloppe ne risque pas d'être dépassée aujourd'hui.

Constance dans la stratégie, ensuite : le seul chemin qui conduit à l'équilibre passe par une maîtrise des dépenses sociales dans la durée. Leur progression explique 80 % de la hausse de notre dépense publique. Il n'y a pas d'alternative : si nous voulons redresser nos finances publiques, nous ne pouvons pas relâcher, même un instant, l'effort d'économies que nous avons engagé depuis trois ans.

C'est pourquoi le désaccord qui sépare aujourd'hui l'Assemblée nationale et le Sénat mérite d'être pris au sérieux.

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