Monsieur le président, monsieur le ministre des affaires étrangères et européennes, monsieur le ministre de la défense, monsieur le secrétaire d'État chargé des relations avec le Parlement, monsieur le secrétaire d'État chargé de la défense et des anciens combattants, monsieur le président de la commission des affaires étrangères, monsieur le président de la commission de la défense, mesdames, messieurs les députés, avec ce débat, suivi du vote de l'Assemblée, nous sommes au coeur du rééquilibrage des pouvoirs opéré par la réforme constitutionnelle. Je dis « au coeur », puisque du « domaine réservé », apanage historique de l'exécutif depuis le début de la Ve république, nous allons passer à un domaine partagé avec le Parlement qui est l'incarnation de la souveraineté nationale.