Il me semble au contraire que c'est la rédaction du Sénat qui est plus complète : la vôtre supprime en effet l'alinéa relatif aux personnes morales assurant la formation initiale des professionnels de santé, alors que nous vous avons démontré, en commission comme dans l'hémicycle, qu'à la suite de l'adoption de la loi d'autonomie des universités la formation initiale de nos futurs professionnels de santé, notamment des prescripteurs au sens large, peut être assumée par l'industrie – je vous ai montré les conventions signées en France entre des facultés et l'industrie pharmaceutique. C'est ainsi que Sanofi-Aventis a déjà créé à Clermont-Ferrand un diplôme de médecin de l'industrie pharmaceutique. Comment croire dès lors les déclarations en la matière de M. Bertrand aux assises du médicament ? Certes, j'entends déjà Arnaud Robinet me rétorquer que nous allons empêcher la recherche. Rien de plus faux : cette question concerne non pas l'innovation mais l'accès aux diplômes de base – docteur en pharmacie ou en médecine –, pour lequel nous n'avons pas besoin de l'industrie pharmaceutique.
Parmi les personnes morales, vous trouverez l'industrie pharmaceutique.