Je déplore également nos conditions de travail qui ne nous ménagent pas un délai suffisant pour examiner les amendements proposés.
J'ai travaillé notamment avec Mme Aline Archimbaud, sénatrice, en vue d'arriver à une entente entre le Sénat et l'Assemblée nationale permettant d'améliorer le texte issu de la première lecture, que nous avions trouvé trop timoré ou insuffisamment ferme sur les conflits d'intérêts ou sur la possibilité donnée aux victimes d'accidents médicamenteux de mener une action de groupe. M. Xavier Bertrand n'avait-il pas lui-même déclaré que la volonté de bannir tout nouveau scandale du médicament transcendait les clivages politiques et que les citoyens devaient retrouver confiance dans les médicaments qu'ils prennent ? Nous avons l'impression que la logique politicienne a repris le dessus, empêchant d'aboutir, et qu'il faut tout recommencer à zéro. Il est regrettable qu'on détricote ainsi le travail fait par le Sénat !