…écrivait que c'est « une source de précarité pour les femmes et un facteur aggravant des inégalités professionnelles ».
Enfin, la lutte contre la précarité des femmes et pour l'égalité professionnelle passe nécessairement par une véritable répartition des tâches domestiques dans la sphère privée et la fin d'une répartition des tâches sexuées dans la sphère publique.
Pour élargir la réflexion, j'ajoute que les études de genre – ce n'est pas un gros mot, mais un terme scientifique – nous permettent de penser différemment les types d'inégalité et de rapports de domination, non pas séparément mais ensemble, dans leurs interactions et leurs dynamiques. C'est ce que l'on nomme – ce n'est pas non plus un gros mot – l'intersexionnalité. Le sujet d'aujourd'hui illustre bien les interactions entre inégalités sociales, inégalités de genre et discriminations liées à la couleur de peau ou à la consonance du nom.
Derrière cette proposition de loi se jouent les parcours de vie de centaines de milliers de femmes, bien souvent des femmes migrantes ou d'origine immigrée. (Applaudissements sur les bancs des groupes SRC et GDR.)