L'Île de Beauté a besoin de se doter d'un PADDUC. Faute d'un tel document-cadre, le PLU de Sartène est en révision depuis 2001 et celui de Bonifacio depuis 1989 !
Ce PADDUC devra être opposable, comme l'est le SDRIF en Île-de-France.
La cartographie devra être assez précise pour éviter des conflits ultérieurs, lesquels naissent souvent de l'épaisseur du trait ! L'Assemblée de Corse avait souhaité que l'on s'appuie sur les cartes IGN.
On sait qu'en Haute-Corse, des roches potentiellement amiantifères affleurent dans 133 communes, ce qui peut être source de risques sanitaires. Il conviendra de s'appuyer dans le PADDUC sur le rapport élaboré à ce sujet par l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail.
S'agissant des espaces agricoles, il faudra s'en tenir aux décisions des chambres d'agriculture sur les potentialités des terres agricoles.
Enfin, il faudra respecter les grands principes de la loi « Littoral » ainsi que la délimitation des espaces remarquables, nombreux sur l'Île de Beauté, et qu'il faut impérativement protéger.