Nous avons à faire face à un problème difficile, mais nous aurions tous intérêt à ne pas partir avec des idées préconçues et à ne pas tenir, sitôt que l'on parle de nos jeunes, un discours stigmatisant.
Il faut aussi leur dire qu'on leur fait confiance, qu'ils sont l'avenir de notre pays, que nous comptons sur eux et que nous avons une place à leur donner dans notre société.
Ce qui me désespère, lorsqu'ils nous voient parler d'eux aussi négativement, c'est qu'ils doivent se dire que les adultes qui les entourent et qui devraient les aider à passer à l'âge adulte dans de bonnes conditions, n'ont pas une bien haute opinion de leur jeunesse. Voilà le principal échec de tous ces débats que nous avons en permanence concernant la justice des mineurs !
Les jeunes sont notre avenir et notre espoir. Si nous le leur faisions mieux comprendre, si nous prenons davantage de mesures pour les aider à rentrer dans la société des adultes, nous ferions un travail beaucoup plus utile, au lieu de répéter à longueur d'année qu'il faut les stigmatiser et les mater.