Monsieur le président, mesdames et messieurs les députés, aujourd'hui, vous le savez, le Gouvernement suit une stratégie de désendettement et de réduction des déficits. (Exclamations sur les bancs du groupe GDR.) Parmi les déficits que nous n'avons pas le droit de léguer à nos enfants, il y a celui de l'assurance maladie. Pour qu'il soit réduit – et il le sera de 50 % en 2012 par rapport à 2010 –, nous devons dépenser moins et maîtriser notre dépense. Vous le savez, madame la députée, dans notre pays, la tendance de la croissance des dépenses d'assurance maladie est de 4,5 % par an.