Lors d'une précédente audition devant votre mission, M. Antoine Durrleman a distingué deux niveaux dans la politique de prévention : celui de l'élaboration des politiques publiques et celui, auquel je me situe, de fonctionnement « mécanique » du système. Dans la configuration actuelle, c'est, non au secrétariat général, mais à la direction générale de la santé qu'il revient, en sus de gérer les crises sanitaires, de définir la politique nationale de santé. La politique de prévention constitue un élément important de celle-ci. La Cour des comptes suggère de créer une fonction de délégué interministériel. Ce pourrait être une manière d'affirmer la position de la direction générale de la santé afin de promouvoir une politique de santé dépassant l'action des différentes directions du ministère de la santé et entraînant celle d'autres directions centrales, telles que la direction générale du travail ou la direction générale de l'enseignement scolaire.
Le secrétariat général des ministères chargés des affaires sociales a pour mission de permettre aux agences régionales de santé de décliner les politiques nationales de santé et de trouver, à l'intérieur de cette déclinaison, les marges de manoeuvre nécessaires pour répondre aux besoins régionaux…