Dans la région d'Île-de-France, comme dans beaucoup d'autres certainement, les situations et les investissements des départements sont très disparates. Trois sur huit ont conservé leur compétence en matière de prévention. Aux termes de la loi du 9 août 2004 précitée, il s'agit pour l'agence régionale de santé d'une compétence déléguée : nous sommes responsables des résultats obtenus, qu'ils proviennent des structures issues de cette loi ou des conseils généraux.
Nous souhaitons nous appuyer sur un cahier des charges le plus précis possible et disposer d'objectifs négociés avec les opérateurs – collectivités locales ou associations. L'investissement du conseil général est une véritable plus-value pour le département car il entraîne les collectivités locales dans des actions de prévention. C'est dans cette optique que nous préparons des campagnes sur divers sujets : prévention de la tuberculose, dépistage des cancers, vaccinations.
Les montants que nous consacrons aux actions de prévention proviennent des financements de l'État mais aussi de l'assurance maladie, à travers le fonds national de prévention, d'éducation et d'information sanitaire. Les contrats locaux de santé montrent que les collectivités locales – communes ou communautés de communes, pour celles auxquelles ces compétences ont été transférées – investissent également énormément dans ce domaine.