Les acteurs de terrain que sont les associations doivent bien évidemment être associés à la politique de santé publique. Il n'empêche que, dans la mesure où cette dernière est financée par de l'argent public, il est tout à fait légitime que la collectivité ait un droit de regard sur la logique médico-économique d'une campagne de prévention.
La validation des projets par les différents financeurs se fait-elle toujours à la lumière de cette lecture médico-économique ? Des personnes auditionnées par la MECSS ont fait état de l'efficacité toute relative du dépistage du cancer de la prostate, notamment pour une certaine tranche d'âge ; les préconisations étant relativement peu suivies malgré un raisonnement médico-économique parfaitement clair. L'action associative sur le terrain prend-elle en compte cet élément essentiel ?