Madame la députée, vous posez une question essentielle : comment conserver notre souveraineté ? La réponse est assez simple : en réduisant la dette et les déficits, en honorant les engagements que nous avons pris vis-à-vis de nos partenaires, en étant au rendez-vous des responsabilités que nous avons prises devant les Français et en établissant un juste équilibre entre les besoins liés à la réduction des déficits et la protection d'une croissance convalescente.
Je profite de l'occasion qui m'est donnée pour souligner que les chiffres publiés ce matin par l'INSEE en matière d'évolution de la croissance au troisième trimestre sont d'une tenue convenable, qui s'appuie notamment sur le pouvoir d'achat des Français. Tous les plans précédents, en permettant à la France de renforcer sa crédibilité en matière d'adaptation régulière à l'évolution du contexte économique européen et international, ont eu pour objectif de préserver le pouvoir d'achat.
C'est le même esprit qui anime le plan présenté par le Premier ministre il y a une dizaine de jours : même esprit d'équité vis-à-vis des plus fragiles pour protéger le modèle social (Exclamations sur les bancs du groupe GDR.), – l'initiative européenne que le gouvernement français a obtenue illustre la continuité de notre effort dans cette direction –, même sens de l'équilibre entre l'effort portant sur les dépenses et l'effort portant sur les recettes, même effort dans l'application des réformes structurelles – je pense à la réforme des retraites, à la révision générale des politiques publiques et aux mesures de gestion des différentes sources de dépenses de l'État, des collectivités locales et de l'assurance maladie.
Nous avons été au rendez-vous des objectifs que nous nous étions fixés. Nous serons au rendez-vous des objectifs définis pour la fin de l'année 2011, semaine après semaine. (Applaudissements sur plusieurs bancs du groupe UMP.)