Monsieur le Premier ministre, la majorité de droite de notre assemblée votera demain votre projet de budget pour 2012 et, avec celui-ci, une partie du plan d'austérité auquel vous voulez soumettre les Français.
Les députés communistes et du parti de gauche s'y opposeront tout comme nous repousserons votre second plan et tous ceux que vous ne manquerez pas de concocter pour répondre aux ordres de la Commission européenne afin de faire payer aux peuples la facture de la crise.
Alors que cette facture pèse aujourd'hui à 86 % sur les ménages, notamment sur les classes moyennes et populaires, vous ne remettez toujours pas en cause les cadeaux que vous avez octroyés aux plus riches et vous renoncez à taxer le capital au même niveau que le travail.
Les grands groupes l'ont bien compris. Ainsi, Peugeot, qui continue de rémunérer grassement ses actionnaires et ses dirigeants, vient d'annoncer la suppression de 5 000 postes en France.