La convention interministérielle pour l'égalité entre les filles et les garçons, les femmes et les hommes dans le système éducatif, est arrivée à son terme cette année.
Une nouvelle convention est en cours de rédaction. Signée par huit ministères, elle a permis l'organisation de journées inter-réseaux qui ont abordé les trois grands axes du projet : la diversification des choix d'orientation entre les filles et les garçons, le respect mutuel et la formation des enseignants. Des recueils de bonnes pratiques ont été rédigés ; un guide décrivant les actions à mener contre les comportements sexistes et les stéréotypes a été édité. Ces documents sont disponibles sur le site Internet « Eduscol ».
Ce travail a été relayé dans les académies.
Le problème que nous avons rencontré est que peu de professeurs s'inscrivent à ces formations, estimant certainement ne pas participer, pour leur part, à la création des stéréotypes. Il est pourtant nécessaire que cette problématique de l'égalité entre les sexes irrigue l'ensemble des politiques éducatives – ce que les Anglo-saxons appellent le gender mainstreaming.
La lutte contre les discriminations et contre l'homophobie compte parmi les objectifs de ces actions.