Ce serait une bonne chose car les universités ne sont dirigées que par des hommes. Ici comme ailleurs, un équilibre est indispensable. La loi « Zimmermann » impose un seuil de 40 % de personnes du même sexe : ce chiffre me paraît particulièrement intelligent car le seuil de 50 % n'aurait pu être atteint. D'autre part, il serait intéressant de parvenir à ce que dans notre pays 40 % des instituteurs et 40 % des juges soient des hommes. La loi en vigueur doit être complétée par une seconde loi.
Sur un tel sujet il est difficile de conclure, tout au moins sur un plan juridique. La société ne cesse d'évoluer. Il faut poursuivre la démarche qui a été engagée avec la loi sur l'égalité salariale. Mais la situation ne pourra évoluer que si nous instaurons des quotas. Je suis convaincue qu'il faut frapper fort, plutôt que de polluer les rapports entre les femmes et les hommes. Dans quelques années, lorsque l'égalité sera entrée dans les moeurs, les quotas apparaîtront inutiles.