Si l'on en croit Pierre-Alain Muet et Jean-Claude Sandrier, tout va bien : nous manquons certes de puissance industrielle, mais la fiscalité n'a pas d'incidence sur l'implantation des entreprises. Je les invite à venir voir ce qui se passe dans ma circonscription, frontalière de la Suisse. Le taux d'impôt sur les sociétés est de 10 % dans le canton de Neuchâtel ; les charges sociales sont comprises en Suisse entre 17 et 22 % des salaires. Ce sont bien pour ces raisons que nos entreprises, y compris celles qui sont familiales, quittent notre pays pour s'installer en Suisse !
Sans doute ne vit-on pas mieux avec le salaire minimum en Suisse qu'avec le SMIC en France ; mais le fait de ne pas avoir une fiscalité trop lourde sur les entreprises permet, et c'est fondamental, de protéger l'emploi.