De plus en plus, le consommateur veut savoir d'où vient le produit. Ensuite, il achète ou il n'achète pas – car il y a des conséquences sur le coût, évidemment. Mais il y a une augmentation des produits manufacturés chez nous ; c'est très net pour la coutellerie : il y a une véritable remontée de la production française.
Un consommateur, j'en suis persuadé, aime savoir d'où vient le produit qu'il achète ; et c'est encore plus vrai quand il s'agit d'un produit alimentaire !
Nous partageons tous cet état d'esprit ; il faut donc que nous fassions preuve de volontarisme.
Les uns et les autres ont avancé de nombreux autres arguments en faveur de cet étiquetage, notamment après le Grenelle de l'environnement : l'importation du Guatemala, d'Inde, d'un peu partout, a des conséquences en termes de réchauffement climatique, de bilan carbone. Parce qu'il est aussi un éco-citoyen, qui aime savoir s'il achète un produit local, un produit européen, ou un produit venu de lieux beaucoup plus distants, le consommateur doit savoir ce qu'il achète !
Avancer sur la question de l'étiquetage dans cette loi sur la consommation, c'est aussi un service à rendre à notre agriculture.