Avant d'en venir à la problématique européenne, je voudrais rappeler que le premier débat est de savoir si informer, c'est discriminer. La langue française peut avoir plusieurs acceptions pour même mot, mais informer n'est pas discriminer. Il est tout de même normal – cela a déjà été dit par d'autres – que tout consommateur puisse avoir accès à une information minimum sur le lieu de production, le lieu de conditionnement et la composition des produits qu'il mange. Libre à lui ensuite de les acheter ou pas.
Si l'on considère qu'informer revient à discriminer, cela signifie que l'on a des choses à cacher.