C'est globalement que nous sommes en avance dans les domaines de la biologie, monsieur le rapporteur.
Voter des lois bioéthiques devrait être, pour un député, un moment de grande fierté.
Il faut soupeser en permanence les bénéfices de l'innovation au regard des valeurs et des principes fondamentaux. Dans une loi bioéthique, nous avons le devoir d'affirmer notre vision de l'homme : c'est donner la primauté à l'humanisme, c'est refuser la marchandisation et l'asservissement. C'est sans doute un moment privilégié, pour un parlementaire, de voter en conscience. Mais, en conscience, je ne peux voter une loi qui interdit de comprendre les premiers instants de la vie.
Pour toutes ces raisons, le groupe SRC votera contre le texte qui nous est proposé. (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC.)