Je veux rappeler à l'ensemble des parlementaires ici présents que le tiers des avions qui volent aujourd'hui dans le ciel américain sont des Airbus ; 10 % des long-courriers sont des Airbus. Notre intérêt est de continuer de vendre ces avions aux États-Unis.
J'invite les parlementaires à ne pas tomber dans le piège du protectionnisme, et dans le débat que certains, à l'extrême gauche, à l'extrême droite ou ailleurs – M. Montebourg, par exemple –, essayent d'instaurer sur le thème de la « démondialisation ». (Exclamations sur plusieurs bancs du groupe SRC.) La solution pour nos emplois, ce n'est pas le protectionnisme ; c'est d'être plus compétitifs et de nous battre à l'étranger, avec des règles valables pour tous.
Telle est la position du Gouvernement. Mais je vous remercie de votre mobilisation. (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.)