Je voudrais vous rassurer, monsieur le député, la France dispose, avec AREVA, du numéro un mondial du nucléaire. Le Premier ministre l'a rappelé lui-même très clairement : le changement de direction à la tête du groupe ne signifie pas un changement de stratégie.
Le modèle intégré, recouvrant l'ensemble des étapes du cycle du combustible – extraction de l'uranium, conception et construction des réacteurs, services de maintenance, traitement et recyclage des déchets –, est un atout pour le développement de l'entreprise et le restera.
La présence d'AREVA dans les énergies renouvelables est un autre élément fondamental de cette stratégie, qu'il s'agisse de l'éolien, du solaire, des bioénergies, de l'hydrogène ou du stockage d'énergie.
Concernant la relation avec EDF qui, apparemment, vous préoccupe, le Président de la République a demandé, lors du Conseil de politique nucléaire, la construction d'un partenariat stratégique. Cette construction est en cours. Un premier accord devrait être signé d'ici à la fin de l'été. La France a la chance de disposer, avec EDF, du premier électricien mondial, et, avec AREVA, du premier industriel mondial du nucléaire.
Il faut construire sur ces deux piliers, en France comme sur les grands marchés d'exportation, qu'il s'agisse de la Chine, de l'Inde, du Royaume-Uni ou d'autres pays encore, d'autant qu'AREVA possède de nombreux atouts pour le nucléaire à venir, celui de la troisième génération : l'EPR aujourd'hui, l'ATMEA bientôt.
Avec ce modèle intégré, ce partenariat stratégique et leurs compétences, les 48 000 collaborateurs d'AREVA et les trente et un sites industriels basés en France vont continuer à fournir au plus grand nombre une énergie qui sera toujours plus sûre, plus propre et plus économique.
Monsieur le député, vous qui connaissez bien ces sujets, vous devriez être, je le crois, rassuré. (Applaudissements sur quelques bancs du groupe UMP.)