Lors de l'examen de la proposition de loi relative au dépistage des troubles de l'audition, j'avais évoqué le risque de mise à l'index des efforts à mener en permanence sur la question du langage des signes, donc de stigmatisation de l'enfant sourd et de ses parents. Cette discussion avait été utile puisqu'un certain nombre de modifications avaient été intégrées. Nous nous étions toutefois abstenus sur ce texte, en raison de l'inquiétude que suscitait parmi nous le non-enseignement langage des signes, comme le risque d'une stigmatisation de l'enfant et de ses parents par le biais d'un dépistage trop précoce.
(Les amendements identiques nos 44 , deuxième rectification, et 106 rectifié sont adoptés.)