Je donne – cela ne vous surprendra pas – un avis défavorable à ces amendements, et demande à la représentation nationale de voter l'article.
En effet, le PLFSS que nous vous présentons aujourd'hui constitue un acquis primordial dans le chemin difficile que nous avons courageusement emprunté vers la réduction de nos déficits. Je vous rappelle qu'entre 2010 et 2012 nous aurons réduit de dix milliards d'euros, soit 40 %, le déficit de la sécurité sociale. Je vous rappelle également que ce PLFSS comporte six milliards d'euros de recettes supplémentaires – ou, plus précisément, trois milliards, les trois autres figurant dans le collectif de septembre. Il comporte surtout huit milliards d'euros d'économies supplémentaires sur les retraites et l'assurance maladie.
Si le Gouvernement doit, au vu des perspectives économiques, réduire ses prévisions de croissance, des efforts supplémentaires devront être demandés aux Français, y compris par le biais de mesures inscrites dans le PLFSS. Nos objectifs de déficit sont en effet intangibles, tout comme l'est le respect de l'ONDAM. Dans ce cas, mesdames et messieurs les députés, vous en serez les premiers informés.