Je comprends qu'on puisse demander aux producteurs de semences de ferme une participation au financement de la recherche. Rien ne leur interdit du reste de produire et de commercialiser eux-mêmes de nouvelles semences.
Je suis plus inquiet de constater la perte de traçabilité. Les problèmes causés cet été par l'escherichia coli présent dans des semences bio montrent bien que le bio n'est pas forcément sain et qu'un contrôle scientifique s'impose, y compris sur la semence de ferme. J'observe que le principe de la semence de ferme est soutenu par les faucheurs volontaires d'OGM, qui ont massacré des années de recherches dans l'Est – mais on n'en parle plus. Quelle part de vérité portent ces gens quelque peu anarchistes face au système ?
Le monde va tellement vite qu'on ne peut pas s'amuser à faire n'importe quoi avec le règne végétal, où une pandémie serait encore plus grave que dans le règne animal, et pratiquement impossible à arrêter.