Fallait-il laisser la Grèce, en l'occurrence, se tirer une balle dans le pied et mettre en péril l'euro, l'un des plus grands acquis de l'Union ?
Nous entrons dans une ère nouvelle. Au fédéralisme monétaire avec l'euro et la Banque centrale européenne doit correspondre un fédéralisme budgétaire et économique. Depuis longtemps, en France, droite et gauche, notamment Jacques Delors, réclamaient un gouvernement économique européen. Nicolas Sarkozy en a convaincu l'Allemagne, longtemps réticente, et l'a obtenu, ainsi d'ailleurs qu'une harmonisation fiscale franco-allemande.