Cette triste exception française s'est encore illustrée lorsque M. Papandréou, surprenant tous ses partenaires européens et sa propre majorité, a pris l'initiative hasardeuse d'un référendum, qui, du fait des délais d'application des mesures, risquait de mettre la Grèce en faillite et de la faire sortir de la zone euro. Le couple franco-allemand, soutenu par la Commission européenne, a eu raison d'être ferme, en contribuant à faire reculer M. Papandréou et en appelant la classe politique grecque à l'unité, ce qui semble se faire cet après-midi.
Que n'a-t-on entendu de la part des socialistes et de François Hollande, (« il est parti ! » sur les bancs du groupe UMP.) sans doute par solidarité instinctive avec le président de l'Internationale socialiste ! M. Cambadélis a même parlé de « crédit revolver imposé par le directoire franco-allemand ».