Mes questions porteront en premier lieu sur l'évolution des financements alloués au programme national pour l'alimentation. Si l'axe « Mieux manger en situation précaire » voit ses crédits augmenter, d'autres actions subissent des baisses : moins 52 % pour l'axe « Prendre de bonnes habitudes alimentaires dans le cadre scolaire et périscolaire » ; moins 68 % pour l'axe « Mieux manger dans les établissements de santé » ; moins 49% pour l'axe « Améliorer la santé des seniors ». Cette baisse des crédits ne laisse pas d'inquiéter.
Dans un autre domaine, la crise de l'E. coli a eu de graves conséquences pour les légumiers français, bretons en particulier, et le scepticisme règne sur le montant réel de l'indemnisation qu'ils percevront. Dans ce contexte difficile et pour favoriser la compétitivité de ce secteur, il serait indispensable d'alimenter en gaz naturel les exploitations légumières non raccordées au réseau à ce jour ; quelle est votre position à ce sujet ? Du reste, sachant que les coûts énergétiques peuvent représenter jusqu'au tiers du coût de production des légumes, la hausse de 60 % en cinq ans du prix du gaz n'est pas le moindre des paradoxes. Quelles solutions préconisez-vous ?