Une fois encore, l'agriculture française a été durement frappée par la sécheresse au printemps dernier. Des mesures exceptionnelles ont été prises pour venir en aide aux exploitations sinistrées. Dans le cadre du programme 154 – « Économie et développement durable de l'agriculture, de la pêche et des territoires » – l'action 12 regroupe les soutiens financiers prévus pour accompagner les exploitations touchées par les crises ou les calamités agricoles.
Avec les aléas du changement climatique, les épisodes de sécheresse sont devenus récurrents. Il est donc préférable d'adapter notre agriculture, voire d'anticiper ces situations.
Nous devons rendre notre agriculture plus compétitive et lui permettre de relever les défis de demain que sont notamment la sécurité alimentaire, la sécurité de l'approvisionnement, la protection de l'environnement et les mutations démographiques.
Au printemps dernier, 58 départements – dont le Maine-et-Loire – ont fait l'objet de mesures restrictives limitant l'usage de l'eau, qui ont impacté durablement les cultures fourragères.
Le stockage des eaux hivernales apparaît comme une solution adaptée pour pallier les problèmes d'approvisionnement en eau, maintenir le niveau des nappes phréatiques et assurer l'irrigation des cultures en période de sécheresse. Le 9 juin dernier, le Président de la République, en déplacement en Charente, a annoncé la mise en place d'une politique de stockage de l'eau, par le biais de la création ou du rétablissement d'ouvrages de gestion de l'eau sur cinq ans, afin de prévenir les prochaines sécheresses. Où en est ce projet ?
Par ailleurs, le plan d'action pour la filière fruits et légumes que vous avez présenté le 7 septembre ne concerne que les pêches et les nectarines. Proposerez-vous des mesures pour soutenir les autres filières maraîchères impactées par le manque d'eau ?