Les crédits de paiement de l'action 12 – « Gestion des crises et des aléas de production » – avaient enregistré un recul l'an passé. Les crises ont conduit à les faire passer de 43 à 58 millions d'euros. Mais pour 2012, seuls 37 millions sont inscrits.
En ce qui concerne la sécheresse, les attentes sont fortes. La quasi-totalité de mon département de l'Aveyron est reconnue au titre des calamités. Il semble que le système retenu – informations et suivi objectif des prairies (ISOP) – ne soit pas adapté aux zones d'altitude. Le problème des estives est également posé, car elles ne sont pas répertoriées. La demande des agriculteurs porte sur la trésorerie et l'aide au transport pour l'approvisionnement en paille. Quelle réponse pouvez-vous leur apporter alors que les crédits de paiement sont insuffisants ?
Ma deuxième question concerne le plan de performance énergétique. Vous avez dit qu'en dehors des aides, la clé était la modernisation des exploitations. Or ce programme est en baisse constante, avec 12 millions d'euros en 2011 et 9 millions en 2013. Comment justifiez-vous cette baisse, en contradiction avec l'objectif du Grenelle, comme avec vos affirmations ?
Je souhaite également vous interroger sur les signes officiels de qualité. Aucune enveloppe n'étant consacrée au développement et à la promotion de ces produits, quelle est votre volonté en la matière ?
Je regrette enfin la réduction drastique des moyens de l'enseignement agricole – 280 postes en moins – dont chacun connaît l'excellence.