Monsieur le ministre, vous avez en charge un département ministériel fondamental. L'agriculture, c'est produire pour nourrir l'homme, c'est encore, au XXIesiècle, être capable de produire pour lutter contre la faim dans le monde. En France, c'est un secteur important pour notre économie et le maintien de nos territoires. Sans nos agriculteurs, que serait notre balance commerciale, qui souffre mais qui, heureusement, bénéficie de l'excédent du secteur agroalimentaire ? Que seraient nos paysages ?
Je complèterai cette introduction en vous remerciant pour votre ténacité à défendre l'agriculture française, le maintien du budget de la PAC et la réduction du coût du travail. J'appuie également votre engagement visant à maintenir le régime des droits de plantation, indispensable pour préserver la viticulture familiale et de qualité qui caractérise la France.
Je relèverai enfin que la France a réussi à imposer l'agenda du G20 s'agissant notamment de la lutte contre la volatilité du prix des matières premières agricoles.
Je terminerai par deux questions :
Comment accompagnerez-vous la lutte contre la sécheresse ? Les agriculteurs demandent qu'on leur facilite la vie et qu'on allège les réglementations particulièrement pour la création de retenues collinaires.
Les conchyliculteurs souffrent de la mortalité précoce des naissains. Quel accompagnement ce budget permettra-t-il ?