Sur le principe, Mme Filippetti a raison. Mais les obstacles au contrôle sont indéniables : comment enregistrer les gains et les pertes dans un tripot sombre et enfumé où s'échangent des sommes considérables ? Toutefois, l'amendement permettrait, en l'absence de déclaration, d'appliquer la taxation des signes extérieurs de richesse, par exemple, aux très gros joueurs qui tirent d'importants revenus de la pratique du poker, ce qui n'est pas possible aujourd'hui puisque ces revenus ne sont pas imposables.
Albert Camus ne disait-il pas du hasard qu'il était « la seule divinité raisonnable » ?