Ce sont les Usain Bolt de cette course effrénée.
Malgré la crise impitoyable et inhumaine et les appels pressants à la modération, les PDG des banques françaises ont passé outre. Leurs rémunérations ont été augmentées de 45 % en un an.
Et l'on va de révélation en révélation. C'est ainsi que le journal bien nommé Les Échos nous apprend que 400 sociétés européennes cotées ont retrouvé le niveau de leurs marges de profit d'avant la crise. Elles possèdent « un coussin de sécurité » de 3 000 milliards d'euros, et ce matelas financier est placé en grande partie dans les paradis fiscaux pour échapper à l'impôt. Ce montant représente pratiquement dix fois le budget de la France. Pour ces super-gagnants, l'argent coule à jet continu.
En face, qui paie concrètement les conséquences de cette situation krabik ?