Vous avez parfaitement défini la façon dont fonctionne le Fonds européen de développement et je souhaite donc simplement vous expliquer comment nous travaillons aujourd'hui avec l'Union européenne.
Je suis en relation constante avec le commissaire européen au développement, Andris Piebalgs. M. Emmanuelli a considéré tout à l'heure que la politique de développement était quelque chose d'extrêmement compliqué, avec de très nombreux intervenants et de fréquentes imbrications, et que cette complexité allait grandissant quand on passait à l'échelon européen. Nous essayons donc de faire, avec le commissairePiebalgs, un travail en commun de telle sorte que l'on puisse clarifier les choses. Nous nous rendons ensemble dans un pays, nous y accomplissons une mission commune et nous voyons, en fonction des projets, qui est chef de file et qui est accompagnateur.
Sur ces questions très importantes pour nous, nous avons eu des échanges avec nos homologues du Royaume-Uni et d'Allemagne. Nous comptons beaucoup sur des stratégies européennes régionales comme il commence à en exister, qui seraient bâties en commun et dans lesquelles chacun se retrouverait et saurait ce qu'il a à faire. Ce serait sans doute, en ces temps de disette budgétaire, un moyen d'être plus efficace et de mieux utiliser les fonds publics.
Nous voudrions aussi simplifier les procédures qui sont souvent extrêmement lourdes. Le délai qui s'écoule entre le moment où l'on identifie un programme ou un projet est celui où il se déroule est souvent trop long alors que l'urgence n'attend pas.