Comme Diogène naguère, avec sa lanterne, cherchait un homme, tout le monde aujourd'hui essaye de trouver des financements innovants (Sourires.), ou, plus exactement, de se les approprier – les États européens, pour combler leurs déficits et l'Europe elle-même pour résister à la crise et favoriser le retour à la croissance par des programmes de recherche ou de grands travaux, parfaitement souhaitables au demeurant.
L'âpreté à se partager cette manne me semble devoir être considérable. Or ces financements innovants ont été expressément prévus d'abord pour financer les urgences sociales et environnementales mondiales, ensuite pour s'ajouter aux financements existants. Pouvez-vous, monsieur le ministre, monsieur le secrétaire d'État, m'assurer que le Gouvernement a bien l'intention de rester dans l'épure ? À quoi est-il vraiment résolu en ce qui concerne ces dispositions de financement innovant ? J'attends votre réponse avec gourmandise. (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC.)