Monsieur le président, monsieur le ministre, mes chers collègues, le budget dédié en 2012 aux médias, au livre, aux industries culturelles et à l'ensemble de l'audiovisuel public est un budget qui a du sens, car il s'inscrit durant ce quinquennat dans une démarche constante de soutien à tous ces secteurs, qui sont aujourd'hui en pleine mutation, afin de les aider à se réformer et se moderniser. Je tiens à saluer la volonté de l'État de poursuivre cet effort l'an prochain, malgré les difficultés budgétaires actuelles.
Cela est vrai pour la presse. Même si, l'an prochain, les crédits dédiés à celle-ci baisseront, après trois années d'un effort budgétaire exceptionnel dans la foulée des états généraux de la presse, il n'en demeure pas moins que le montant des aides restera à un niveau historiquement élevé.
C'est d'ailleurs un effort absolument vital si l'on veut préserver le pluralisme, car, malgré un soutien budgétaire sans précédent, la presse souffre. Le défi que revêt pour elle l'avènement du numérique est en particulier considérable. Je souhaite à nouveau vous indiquer, monsieur le ministre, notre volonté de faire progresser, malgré les obstacles du droit européen, la question de l'application du taux de TVA réduit à la presse en ligne, à l'instar de ce qui existe pour la presse papier.
Je tiens également à saluer une série d'initiatives qui seront mises en place l'an prochain, je pense particulièrement au Fonds stratégique pour le développement de la presse et à la Conférence nationale des éditeurs de presse. En revanche, je regrette la réduction, l'an prochain, de l'aide au portage, une mesure qui devrait, au contraire, être développée dans notre pays.