L'audiovisuel public, toutes chaînes confondues, c'est encore près de 31 % de parts d'audience. C'est donc une véritable task force culturelle qui, même assiégée et c'est normal, résiste bien et peut s'offrir le luxe, n'étant plus soumise à une contrainte publicitaire permanente, de proposer des soirées innovantes, surprenantes sans quête permanente d'audimat. Et cette task force sert la création puisque le groupe représente à lui seul 52 % de la commande de fictions.
Un dernier mot sur la publicité : monsieur le ministre, je vous crois comme nous défenseur de l'idée selon laquelle le maintien de la publicité de jour doit s'envisager pour toujours – avec ce que ce mot peut avoir d'aléatoire en politique – et ne pas être soumis à la menace d'une épée que nos collègues sénateurs ont un peu imprudemment placée au-dessus de la tête de l'audiovisuel public à l'horizon 2016.