Vous comprendrez aisément, monsieur le député, que je ne puisse pas répondre à une question qui porte sur deux entreprises particulières sans connaître les dossier, leurs tenants et aboutissants. Je voudrais vous apporter une réponse plus précise, mais cela devra se faire en d'autres circonstances et après examen du fond.
En tout état de cause, sachez que je ne pourrai jamais approuver votre caricature, votre critique systématique du patronat et des chefs d'entreprise, qui bien souvent, vous avez l'air de l'oublier, prennent des risques lorsqu'ils vont chercher les marchés. Quand ils se couchent le soir, je parle notamment des patrons de PME, ils se demandent souvent s'ils arriveront à payer leurs salariés et à faire face à toutes leurs responsabilités, y compris familiales.
Alors, non, je n'entrerai pas dans cette caricature, et je soutiens au contraire ces entreprises dont nous avons besoin pour créer de l'emploi. Nous croyons au secteur marchand, et la situation est bien plus difficile, plus grave et plus complexe que ce que vous venez de dire. Je n'ai rien à ajouter à cela.