Christian Eckert a eu raison de constater qu'il serait préférable de parler de chômage partiel, comme en Allemagne, plutôt que d'activité partielle.
Nous sommes très en retard par rapport à la plupart des pays européens. Moi qui suis frontalier, je vous propose de comparer les politiques française et allemande.
Durant la crise, du deuxième trimestre 2008 au deuxième trimestre 2011, l'activité économique en Allemagne s'est contractée de 0,6 %. Pourtant, au cours de cette même période, 500 000 emplois ont été créés outre-Rhin. En France, aux mêmes dates, la contraction de l'activité a été moindre, elle a chuté de 0,2 %, mais une perte de 450 000 a été enregistrée.