Soyons sérieux ! Le pourcentage des économies réalisées par tous les opérateurs ne dépend pas du budget dont sont responsables les ministres sur l'ensemble de leur secteur, donc du poids de leur portefeuille, mais de ce que représente le tourisme dans sa globalité. Je ne peux donc pas laisser dire que ce serait une amputation des moyens d'action dans le domaine du tourisme. Cela ne correspond pas à la réalité. Cela pèsera sur les dépenses de fonctionnement. Je rappelle et je l'assume, et c'est à notre honneur, que, dans la situation actuelle et compte tenu de la crise, nous devons faire des efforts et réduire la dépense publique. Compte tenu de la discrétion avec laquelle vous avez expliqué que vous apporteriez éventuellement votre soutien s'il s'agissait de 2 %, je ne peux que constater que ce n'est pas nécessairement cette politique qui serait soutenue sur certains bancs de cette assemblée !
La politique du Gouvernement et de la majorité consiste à réagir face à cette crise. La réduction des crédits est à cette fin inéluctable et incontournable ; à nous de nous organiser de façon que notre politique du tourisme n'en soit pas affectée. C'est ce que nous faisons.