Deuxième observation que j'ai pu faire : certains secteurs font payer à notre balance commerciale le choix de leur localisation. Voyez dans le secteur automobile : l'excédent initial de 11 milliards est devenu, entre 2002 et 2010, un déficit de près de 4 milliards. C'est donc une réalité : la délocalisation coûte très cher.
Quels moyens utilisons-nous ? Nous avons par exemple UBIFRANCE. L'un de nos collègues, rapporteur sur cet organisme, a dit des choses tout à fait satisfaisantes. UBIFRANCE fait aujourd'hui des efforts. Ses animateurs, que nous avons reçus à la commission des affaires étrangères, nous ont expliqué le sens de leurs actions. Cela se passe bien. Encore faudrait-il que les représentants des PME soient davantage concernés eux-mêmes et admettent, dans leur activité quotidienne, que se déplacer n'a rien d'insultant et que s'installer comme expatrié avec sa famille pendant un an ou deux est une nécessité.