Nous l'avons évoqué dans la discussion générale, même si l'on parle d'activité partielle, nous pensons qu'il s'agit de chômage partiel. Les entreprises qui ne peuvent en bénéficier ont souvent tendance à externaliser certaines activités, voire à faire appel à des sous-traitants, qui, nous le savons, suppriment plus facilement des emplois. Il nous paraît donc judicieux, en période de crise, de faire bénéficier les gens du chômage partiel et d'une formation, afin qu'ils puissent retrouver un emploi lorsque la reprise se fait jour. Nous sommes à cet égard très en retard, notamment par rapport à l'Allemagne. Dans ce pays, le taux de chômage n'est aujourd'hui que de 6,6 % alors que nous dépassons largement les 9 %.