Trois de nos rapporteurs ont souligné, chacun à sa manière, le malaise que suscite le coût de ce contrat. Je rejoins assez largement l'analyse de notre collègue Richard, avec toutefois une nuance : contrairement à ce qu'il a dit, ce n'est pas un contrat aidé mais un contrat d'accompagnement, qui revient précisément plus cher qu'un contrat aidé. C'est pourquoi nous ne comprenons pas pourquoi le Gouvernement refuse, depuis trois ans, d'aborder cette question.
C'est d'ailleurs à tort que Christian Eckert a pointé le manque de rapports : il y en a eu et de très critiques, notamment sur le fait que, pour moitié, les bénéficiaires n'étaient pas le public ciblé. Certes, madame la ministre, vous avez rappelé qu'un recadrage est ensuite intervenu, mais vous vous arc-boutez sur un contrat qui n'existe plus que dans une dizaine d'endroits.
Nous aimerions donc que les questions qui émanent depuis trois ans de tous les groupes de cette Assemblée soient désormais prises en compte.
Je ne m'oppose pas aux dispositifs à destination des jeunes, mais je m'interroge quand même quand je vois que le coût des dispositifs varie d'un à cent, ce qui est tout à fait excessif.