Je vous interrogerai, madame la ministre, sur la cohérence de votre politique en faveur des jeunes les plus en difficulté, notamment les jeunes des quartiers dits sensibles. Les chiffres figurant dans le rapport rendu récemment par l'Observatoire national des zones urbaines sensibles n'ont jamais été aussi désespérants.
Je l'ai déjà dit ce matin, nous ne comprenons pas votre acharnement – même Mme Brunel est d'accord avec nous depuis plusieurs années – sur le contrat d'autonomie, qui coûte 46 millions d'euros alors qu'il ne concerne que quelques milliers de jeunes, soit un coût d'au moins 8 000 euros par jeune.