Découvrez vos députés de la 14ème législature !

Intervention de Jean-Paul Lecoq

Réunion du 4 novembre 2011 à 15h00
Projet de loi de finances pour 2012 — Questions

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Paul Lecoq :

Tout à l'heure, j'ai posé une question qui concernait deux entreprises, déjà évoquées lors des questions d'actualité au Gouvernement ; je pensais donc que Mme la ministre les connaissait. L'une d'entre elles, Fralib, a même été évoquée pendant une semaine à la télévision.

J'en ai donc choisi deux autres, un peu plus connues, des entreprises du CAC 40, pour illustrer mon propos de cet après-midi ; il s'agit toujours de la préservation des emplois, de l'accueil des apprentis et des stagiaires en vue de donner un emploi à nos jeunes.

La société Aircelle, établie dans ma circonscription, dépend du groupe Safran, dont l'État est actionnaire à hauteur de 30 % du capital ; c'est pour cela que je prends cet exemple. Quel rôle l'État va-t-il jouer dans la délocalisation prévue des emplois ? Quel rôle jouent les membres du conseil d'administration ?

Cette société est en train d'inventer un nouveau concept : la double source. Après avoir consacré du temps à rassembler ses activités sur un seul site, elle prétend, en raison d'une production supplémentaire pour Airbus et Boeing, devoir doubler son site de production et confier ce surcroît de production à son usine marocaine. Comment le Gouvernement entend-il préserver les emplois en jeu ?

Mon autre exemple est celui de Renault, que Mme la ministre connaît, je pense, dont l'État est actionnaire à hauteur de 15 %. Le groupe vient d'annoncer un plan qui aboutira, dans les trois ou quatre ans, à faire passer de 25 % à 16 % la part de sa production réalisée sur le territoire national. Ce plan touchera non seulement les salariés mais aussi, dans des proportions inquiétantes, les sous-traitants et les équipementiers.

Nous avons vu, au fil des ans, que la gestion de la file d'attente des chômeurs était un véritable problème. Les dispositions que vous prenez dans le cadre de votre budget, madame la ministre, privent effectivement les chômeurs de perspectives. Je pense qu'il faudrait un lien entre votre ministère et Bercy et je voudrais savoir de quel pouvoir vous disposez pour que les actions que vous décidez soient suivies d'effets.

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Inscription
ou
Connexion