Monsieur le président, je voudrais parler de Sarah. C'est une jeune tunisienne de vingt-six ans, titulaire d'un master 2 en économie de l'université Dauphine, qui a été obligée, alors qu'elle était embauchée dans une entreprise française, de quitter le territoire national.
Je voudrais parler de Nabil, jeune marocain de vingt-cinq ans, diplômé d'HEC, qui avait créé deux entreprises...