Monsieur le Premier ministre, depuis huit jours maintenant, les Hauts de l'Ouest de la Réunion sont ravagés par un incendie d'une violence jamais rencontrée sur l'île. Je tiens d'abord à saluer ici le courage de tous ceux, pompiers, militaires, agents de l'ONF, personnels communaux, qui, au péril de leur vie et dans des conditions presque insupportables, ont combattu et combattent encore ce sinistre. (Applaudissements sur tous les bancs.)
Mais, depuis des jours, les parlementaires et les élus locaux demandent à l'État la mobilisation de moyens de lutte aériens adaptés à l'ampleur de la catastrophe. Pendant tout ce temps, vous êtes restés sourd à ces appels de détresse.