Monsieur Bocquet, le procès de PSA que vous instruisez est assez excessif. Permettez-moi de vous rappeler que PSA produit et investit deux fois plus en France qu'il ne vend de voitures. Cela donne une idée des proportions.
Mais PSA, comme d'autres constructeurs, est affecté, il est vrai, par la crise d'une part, et par la guerre économique qui se livre sur l'entrée de gamme et la moyenne gamme, d'autre part. Oui, une guerre des prix sévit en Europe, et PSA est touché.
Sans sous-estimer les décisions économiques, les décisions de recherche d'économies de PSA que vous avez rappelées, je tiens toutefois à souligner – car c'était une grande préoccupation pour nous – qu'il n'y a pas de licenciement, pas de départ volontaire ou de plan social, et surtout qu'aucun site industriel n'est remis en cause en France.