Madame la députée, ce sujet nécessite une mobilisation de tous – Gouvernement, médias, collectivités locales, associations – pour la défense, au XXIe siècle, d'une approche fondée sur la raison et la culture scientifique.
Nous mesurons bien les risques d'assister à des débats instinctifs, intuitifs, avec des prises de position irrationnelles – dans toutes les familles politiques – et où le temps ne serait pas laissé à l'expertise scientifique de se dérouler correctement.
Ma volonté est de revoir notre architecture globale, de lui donner une cohérence, et surtout de mieux mobiliser les ressources locales – les régions, les villes et les communes qui se sont investies de façon intéressante sur ces questions.
Nous avons intérêt à fédérer tout cela autour d'un cap commun : il faut que notre pays soit fondé sur la raison. Face aux débats qui nous attendent, nous ne pouvons pas avoir une approche régressive, obscurantiste qui, par rapport aux défis en forme d'interrogations de la science et de la recherche, ferme systématiquement la porte. Le principe de précaution ne peut pas être un principe de régression scientifique.