Monsieur le député, un étudiant qui a pu, au cours de sa formation, bénéficier d'une expérience professionnalisante double ses chances d'accéder à un emploi.
Il s'agit donc tout d'abord de décloisonner les universités afin que celles-ci nouent des partenariats avec le tissu industriel local. Il existe à cet égard de très belles réussites : l'université de Savoie, celle de Lorraine, celle de Lille ont beaucoup misé sur ces partenariats. C'est le premier mouvement.
Le deuxième mouvement consiste à diffuser l'information. C'est ce que nous essayons de faire avec la mise en ligne, à l'échelle nationale, de sites diffusant des offres de stage. Aujourd'hui, trop souvent, l'accès à un stage suppose d'être initié, d'avoir des réseaux, des connaissances ; je ne veux pas que les classes moyennes modestes restent aux portes de ces réseaux. L'objectif est donc de décloisonner l'accès à l'information.
Enfin, il s'agit de tisser systématiquement, dans le cadre des formations, des partenariats qui soient institutionnalisés, organisés et conçus avec des entreprises partenaires. Là encore, nous pouvons nous targuer d'une forte montée en puissance, avec un quasi-doublement de ces formations dans le nombre global des formations en France. Aujourd'hui, dans un cas sur deux, un étudiant peut, s'il le souhaite, suivre sa formation en alternance.